Hôpital : Silence !

La sortie de Lost Girls pourrait se voir compromise par des coureurs de dot soucieux de s'assurer un douteux monopole.

Vous pourrez vous faire une première idée du traitement médiatique de l'affaire en allant ici.

Mais si vous voulez des informations utiles (ou simplement des informations dignes de ce nom), je vous conseille plutôt d'aller là.

Enfin, pour ceux qui se demanderaient ce qu'est Lost Girls, je conseille cet article.

Mais ce qui m'attriste le plus dans cette affaire, ce n'est certes pas l'attitude (bien prévisible, sinon tout à fait compréhensible) des monopoleurs, ce n'est même pas l'impression poisseuse de monotonie ("toujours aussi cons dans la police", comme on dit chez Melville) qui se dégage de la lecture de leurs déclarations (l'air est connu : c'est le chapelet habituel de dénégations anxieuses retournées en culot que débitent, dés qu'on leur en donne l'occasion, les accaparateurs de tous les pays et de tous les temps - trop conscients que "la propriété, c'est le vol" - il est vrai qu'ils sont bien placés pour le savoir - pour que le droit qu'ils se sont arrogés soit jamais suffisamment assuré, confirmé et/où consacré à leur goût), non, c'est plutôt le comportement (ou plutôt l'inconduite) d'un certain nombre de "fans" qui semblent se faire un devoir de nous démontrer que le sens étymologique du mot est le bon (allez donc faire un tour du côté de l'église de Jeannot Le Corbeau - dont le credo semble déjà être d'ordinaire "Dieu est mort, mais pas la Sainte Inquisition" mais où certains semblent se faire un plaisir, pour l'occasion, de nous démontrer que toutes les orthodoxies sont, à un certain niveau, solidaires - il faut dire qu'A.M. est depuis longtemps l'une des cibles privilégiées des procés en hérésie qui s'y tiennent avec une régularité terrifiante).